Restrictions
Lors de la création d’une vue, certaines contraintes doivent être prises en compte :
* Il n’est pas possible de créer un index sur une vue
* La vue ne peut pas contenir de sous-requêtes dans la clause FROM du SELECT.
* Il n’est pas possible d’utiliser de variables dans une vue.
* Les objets (tables et vues) nécessaires à la création de la vue doivent exister avant de la créer.
* Si un objet référencé par la vue est effacé, la vue n’est alors plus accessible.
* Une vue ne peut référencer une table temporaire (TEMPORARY TABLE)
* Il n’est pas possible de créer des vues temporaires.
* Il n’est pas possible d’associer un trigger à une vue.
* La définition d’une vue est « gelée » dans une requête préparée.
Que de chemin parcouru depuis ce 5 juillet 1999, date de lancement de MySQL 3.23.0. En plus des objectifs de simplicité d’administration, de hautes performances et de fiabilité, se sont greffées, au fur et à mesure, les fonctionnalités les plus demandées par les utilisateurs. La nouvelle version du SGBDR open-source le plus utilisé, sortie en GA le jeudi 27 novembre 2008, ne déroge pas à ces règles d’or. Numéro un pour les applications en ligne, MySQL se positionne maintenant sur le secteur des applications d’entrepôts de données et d’informatique décisionnelle.
Syntaxe d’une vue
CREATE VIEW
La commande MySQL pour créer une vue est assez proche de la syntaxe du standard SQL.
CREATE VIEW nom_de_la_vue AS requête_select
Le langage SQL acronyme de Structured Query Language (Langage Structuré de Requêtes), a été conçu pour gérer les données dans un SGBDR. A l’aide des DML (Data Manipulation Language ie les requêtes SELECT, INSERT, UPDATE, DELETE) il est possible de manipuler ces données qui sont stockées dans des tables. SQL nous propose une autre interface pour accéder à cette information: les vues.
C’est dans un grand hotel parisien qu’a eu lieu la 2ème conférence MySQL française. Pour résumer, que du bonheur 🙂